Le surimi, 4 siècles de tradition japonaise.
Irrashaimase !… Ou « Bienvenue » en japonais !
Et commençons par une petite mise en bouche culturelle…
Vous ne le saviez peut-être pas, mais la recette du surimi est apparue au pays du soleil levant, il y a déjà plus de quatre siècles.
Il était alors connu sous le nom de « kamaboko » qui signifie « mode de conservation du poisson ».
Pour l’obtenir, les japonaises émiettaient les filets de poissons à chair blanche, les rinçaient à l’eau douce puis les assaisonnaient.
Modelées dans du sel, les miettes de filets étaient enfin cuites à la vapeur sous forme de gâteau ou de pain. Les japonais consommaient le « kamaboko » tranché et trempé dans diverses sauces.
A la fin des années 80, le « kamaboko » quitte les villages japonais pour conquérir les villes européennes. D’un plat simple pour les pêcheurs, il devient un produit plus raffiné.
Il change de nom et de mode de préparation pour devenir le « surimi » (poisson haché en japonais) moelleux, ingrédient incontournable de nos repas quotidiens.
Le kamaboko

avec tofugu.com