Une école du surimi ? Et oui, ça existe ! Mais pas avec une cour de récré, des pions et des interros surprises, non. Une école où tous les professionnels du surimi affluent du monde entier pour échanger leurs connaissances, innover ensemble et imaginer le surimi qui fera le régal du plus grand nombre dans les années à venir! Retour sur la 8ème session de la Surimi School qui s’est tenue à Madrid du 13 au 15 Novembre 2013.
Tout d’abord, d’où vient donc cette étonnante idée ?
Il y a tout juste 20 ans, Jae Park, professeur de sciences alimentaires à l’Oregon State University (Etats-Unis) décidait de créer au sein de son université l’évènement « Seafood Lab ». Le principe était simple : organiser de multiples ateliers permettant aux professionnels et amateurs d’échanger sur les méthodes de fabrication du surimi. Le succès de l’événement fut tel que scientifiques, fabricants , et représentants d’organismes gouvernementaux affluèrent : tous désireux de partager leurs connaissances des ressources marines, d’échanger sur leurs recettes, de promouvoir leurs découvertes, d’optimiser la qualité des produits… afin de mieux répondre aux attentes des consommateurs.
Au fil des années, l’idée de cette rencontre fit son chemin et finit par conquérir les professionnels du monde entier. La « Surimi School » était née ! Aujourd’hui, elle se tient deux fois par an : l’une aux USA, l’autre en Asie ou en Europe.
Surimi School 2013 à Madrid : Une rencontre sous le signe de la créativité !
Cette année, Jae Park et l’Université de l’Oregon se sont associés à l’espagnol AZTI pour conduire la 8ème édition de la Surimi School Europe au succès. 80 participants y sont venus du monde entier. Au programme de ces 3 journées dédiées au surimi : des ateliers particulièrement utiles aux professionnels de la filière pour partager leurs expériences et projets. De plus, une soirée de dégustation leur a permis de goûter et d’évaluer de délicieuses innovations, parfois très surprenantes ! D’ailleurs, le saviez-vous ? Au Japon, pays d’origine du Surimi, sa première forme de consommation est … chaude sous forme de boulette que l’on met dans des soupes très parfumées.
Mais comme pour toutes les bonnes recettes, les secrets de cuisine des meilleurs surimis restent pour l’instant bien gardés. Une chose est sûre : l’avenir du surimi – et de notre plaisir, à nous consommateurs – est en de bonnes mains !